Les troubles de l’érection chez l’homme

Dix à 15 % de la population masculine, tous âges confondus, souffrent de troubles de l’érection (5 % en dessous de 40 ans, et 25 % au-dessus de 60 ans).

Comment les reconnaître ?

L’érection normale permet la réalisation du coït. Un trouble de l’érection peut donc être :

  • constant, complet : tout coït est impossible ;
  • incomplet : le coït est possible, plus ou moins laborieux, l’intromission éventuellement aidée de la main, souvent accompagnée d’une éjaculation prématurée ou d’une absence d’éjaculation ;
  • variable (le plus fréquent) : souvent l’érection est normale pendant les préliminaires (rigidité maximale ou sous-maximale), mais elle disparaît partiellement ou totalement lorsque le sujet envisage ou réalise le coït ; cette dysérection peut aussi être variable d’une (d’un) partenaire à l’autre, ou en fonction de facteurs environnementaux plus ou moins bien identifiés.

Il faut donc préciser :

  • la nature des érections automatiques (ou réflexes), non liées à un déclenchement érotique, survenant le matin ou la nuit (enregistrables par un appareil) ;
  • la nature des érections en contexte érotique : stimulation sexuelle visuelle (films érotiques, scènes érotiques), masturbation, fantasmes (par lecture ou spontanés), jeux sexuels.

Un quart d’étiologies multifactorielles

La distinction classique entre cause organique ou psychogène a l’inconvénient de supposer une cause unique. En réalité, le constat doit être plus nuancé : 25 % des causes sont multifactorielles, 70 % seraient psychologiques et 5 % seraient organiques. L’approche médicale préfère s’assurer de l’absence de troubles organiques avant de s’occuper de la part psychogène.

Des traitements spécifiques à chaque cas

  • Si l’avis d’un chirurgien vasculaire peut être nécessaire, l’intérêt des techniques chirurgicales est discuté et leurs indications restreintes.
  • L’hyperprolactinémie est traitée par la bromocriptine, l’hypotestostéronémie ( » andropause  ») est compensable si l’état prostatique le permet.
  • Les causes tissulaires (les lésions caverneuses, plaques, nodules, maladie de La Peyronie) peuvent bénéficier de traitements médicaux ou chirurgicaux.
  • Enfin les causes neurologiques répondent bien au traitement symptomatique de type injections intracaverneuses.
Image Arrondie

Quelques mots sur l'auteur

Je m'appelle Franck, un trentenaire passionné par l'univers masculin sous toutes ses formes. Depuis toujours, j'aime observer les tendances, écouter les récits de vie, tester de nouveaux produits, expérimenter des routines, et surtout partager ce que j'apprends

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